mercredi 28 août 2013

Les Cotswolds - Angleterre - Eté 2013



"La perfide Albion devient la chère et loyale Angleterre"
                                                                  François Crozat, Historien

Romsey - Abbaye du 9ème et 10ème siècle & pierres tombales du 19ème siècle

Cathédrale de Salisbury

"Dieu et mon Droit", devise des Rois d'Angleterre issus des Plantagênets qui étaient Normands...

Le charme du village Burford - Les Cotwolds


Flânerie dans les petites échoppes anglaises...

Pierres tombales - Burford

Une église et ses pierres tombales - Burford

Les Cotswolds et ses moutons...

Oxford et ses bicyclettes non tolérées... ;)

Tons pastels pour le marché couvert d'Oxford, existant depuis le 1er Novembre 1774

La douceur bucolique du cottage...

Pierres des Cotswolds

La Cathédrale de Canterbury, tout simplement monumentale !

Architecture intérieure de la Cathédrale de Canterbury

Le conte des Frères Grimm... Les Lutins et le cordonnier ! :)

mardi 18 juin 2013

Parenthèse suédoise - Stockholm - Juin 2013

"Dieu veuille que quelque gelée ne me tue pas à Berlin,
comme le froid de Stockholm tua Descartes !"
Lettre à Thiriot, le 27 novembre 1736, par Voltaire.
 
 
L'Hôtel de Ville avec une superbe vue sur l'eau...

Le Palais de Drottningholm, la version suédoise du Château de Versailles !


Le Pavillon Chinois, dans le parc de Drottningholm... Un ravissant cadeau d'anniversaire, daté du 18ème siècle !

"Ouvert"

Salon vert - Pavillon Chinois - Photo prise en douce...

Petite galerie vers le salon vert - Pavillon Chinois - Photo prise en douce, toujours !

Un pont couronné !

Lumière à la fenêtre, chaque nuit...

L'incroyable Vasa dédié à la gloire du Royaume de Suède - Coulé le 10 août 1628 lors de sa sortie inaugurale !

La plus étroite des rues de Stockholm avec ses 90cm de largeur...

Märten Trotzigs Gränd version couleurs...


vendredi 8 février 2013

Les aventures érotiques de Melle Steele et de Mr Grey…


… ou la trilogie de Fifty Shades !

En ce nouveau siècle, plus précisément en cette année 2013, année du serpent et de la baise (pardon pour ce mot cru mais je n’ai pas le choix...), l’année de la baise puisqu’il faut bien le dire, la littérature se met aussi dans l’air du temps avec l’engouement planétaire pour les  fameux Nuances de Mr Grey…

Ayant d’abord résisté, comme toujours, à toute cette agitation autour du premier tome traduit en français, j’ai fini par le lire… Puisque le Marquis me l’a offert, point d’autre choix que de le lire. Hou cette excuse ! Et puis, il n’y a que les c*** qui ne changent pas d’avis...

Vendredi, nuit très courte pour lire ce 1er tome et à ma plus grande honte, j’ai glissé dans mon caddie des courses alimentaires, le deuxième tome, samedi matin. Et le mardi, j’ai couiné très fort en découvrant que le dernier tome était en rayon, sur mon chemin de retour… Bien entendu, une nuit encore courte pour le lire.

Aujourd’hui, je peux donc vous faire partager ma critique à propos de cette trilogie.

Heu… par où commencer ? La présentation des personnages, alors !

Alors, Anastasia Steele : 21 ans, des yeux d’azur, une magnifique chevelure brune et de longues jambes. A peine terminé ses études littéraires, elle va très vite commencer sa vie professionnelle dans une maison d’édition élitiste.

Christian Grey : 27 ans, très beau gars avec ses cheveux auburn rebelles et ses yeux gris si expressifs. PDG d’une entreprise de 40.000 salariés, il est scandaleusement riche avec son vaste appartement à Seattle d’un design très épuré, et possède d’autres propriétés, un hélicoptère et un jet privé. Mr Grey reste toujours élégant avec ses chemises blanches, ses vestes bien cintrées et aime porter des cravates gris clair. *Clin d’œil*

Une bienheureuse grippe permet à Melle Steele et Mr Grey de se rencontrer. Leur attirance mutuelle et les allusions coquines de Mr Grey, qui se montre vite entreprenant, les mèneront vers une intrigue passionnée.

Cependant, le ton est vite donné par Mr Grey qui déclare que « Premièrement, je ne fais pas l’amour, je baise… brutalement.» (Page 112 du 1er tome) Il est donc BDSM, comprendre par Bondage, Domination, Soumission, Sado-Maso !

Et hop, une petite visite de la chambre rouge de la Douleur, avec un descriptif fort intéressant curieux des accessoires entre fouets, cannes et menottes, pour ne citer qu’eux. Voilà qu’Anastasia fait comprendre à Mr Grey qu’elle est… vierge ! Le voilà choqué, lui, le Dominant qui aime baiser crûment et qui n’a jamais pratiqué le sexe-vanille comme il l’a précisé plus tôt. 

Bien entendu, trop attiré par la jolie et innocente étudiante, il va l’initier à la chose. Et au fil de leurs rencontres, ils vont s’attacher l’un à l’autre. Anastasia, désormais dévergondée, va découvrir les secrets de son Cinquante Nuances : enfance difficile, émotivité très forte qui l’a amené à tout contrôler et devenir cet amant fou d’amour mais aux tendances dominatrices, qui aime fouetter… Et lui, il va apprendre la jolie manière d’aimer. Et cela se terminera par un Happy End très traditionnel : fiançailles, mariage fastueux et lune de miel romantique et bien sûr, la maternité.

Et c’est tout…

Les livres sont émaillés de nombreuses scènes d’amour, de baise perverse (je reprends juste les expressions de notre couple Steele-Grey, je suis bien éduquée, moi !) et de quelques séances érotiques dans la fameuse chambre rouge, à faire rougir les lectrices les plus coquines… Vous avez le choix entre boules de geisha, menottes, yeux bandés et jambes attachées. Ah, j’oubliais aussi la fessée et la cravache !

Enfin bon, le style d’écriture est épouvantable : des répétitions qui deviennent lassantes, ce qui me fait dire que l’auteur ne devrait pas connaître l’existence des dictionnaires de synonymes ! Et puis, toujours des gros mots partout, ce qui m’a vraiment exaspéré : Bordel ! Putain ! Merde ! Heu… Et dire que Mr Grey est PDG, faisant travailler 40.000 salariés et que Melle Steele est passionnée de littérature anglaise, leurs conversations sont d’une platitude navrante… « Tu es à moi » « Mange ! » « Jouis »… Je n’exagère pas… 
Bon, les échanges emails étaient un vrai « plus » sympathique dans cette histoire de c**. En effet, si on me demande de résumer cette trilogie en deux mois, je répondrai sans hésiter que c’est du porno littéraire ! J’ajouterai aussi que l’intrigue est très mal ficelée et qu’il y a des exagérations… L’héroïne est toujours prête à baiser, jouit sur commande : il dit « Jouis » et voilà, elle jouit pendant qu’il la pilonne brutalement. J’avoue avoir été perplexe, voire même très ironique. Jalouse, moi ?  Non, pas de tout… Je suis juste réaliste…

Et le Christian Grey, tout sexy qu’il soit, il est à fouetter … agaçant ! Un souci, une dispute : je baise Anastasia ! Et la communication ? Et il est aussi bon à cravacher (non, je m'égare là…) à gifler, oui ! Sa réaction très puérile quand son épouse, Anastasia, lui annonce sa grossesse : il l’insulte et part se bourrer auprès de son ancienne maîtresse… Si mon Marquis me fait la même chose : il ne rentrera même pas dans notre Manoir, il ne faut pas pousser le bouchon trop loin. Les enfants, ça se fabrique à deux, tout de même…

Ce qui m’a vraiment horripilée : la dernière séance érotique du dernier livre « Nuances plus claires ». Mrs Grey est enceinte, toute ronde avec la délivrance qui s’approche… Elle se livre à une petite séance avec son Cinquante Nuance qui a le martinet à la main et le bébé bouge, sa réaction : « Je crois qu’elle aime déjà le sexe ». 
Que dire ? Aberrant, cela m’a énormément choquée…

Bref, des idées intéressantes pour se dévergonder un peu et rougir sous les baldaquins ! Mais phénomène littéraire, heu… On a bien d’autres livres mieux écrits, tout de même. Mon Marquis (parce qu’il n’aime pas lire) et moi attendons de voir la version cinématographique de ces romans pour nous faire une idée définitive de ce "phénomène".

Bon, pour me remettre de ces émotions,  je m’en vais relire les œuvres de Sade, très bien écrites, avec cette plume élégante et libertine du XVIIIème siècle.

jeudi 7 février 2013


De jour en jour, de semaine en semaine, de mois en mois, le temps s’en va inexorablement…

Les derniers mois 2012 ont été très intenses au Manoir ! Cependant, tout ce temps déjà trop vite passé aura été également riche en lectures, en petites pauses « Boudoir » et en découvertes culturelles… Une certitude : mes goûts littéraires sont désormais éclectiques ! 

En une seule année, je suis passé du bon vieux roman historique, indétrônable depuis mes années adolescentes au roman fantasy avec le Trône de Fer et l’Assassin Royal, à l’achat compulsif des romans de cette chère Jane Austen et des livres «Pemberley » des éditions Milady. Et j’investis également dans des achats de BD : la suite de Sambre, les nouveautés de Thorgal. Egalement dans ma ligne de mire : « le Scorpion » et « De crocs et d’épées », reflétant mon intérêt pour les dialogues à l’ancienne et pour la mode révolue des tricornes et des robes longues...

Au plaisir de vous retrouver bientôt !

jeudi 16 août 2012


« - Mère, c’est le Vidame de Saint Papoul ! » s’exclama Marie Bénédicte, lorsque le visiteur se redressa, superbe et dominateur, devant ces deux frêles ombres noires.
Le détaillant longuement du regard, Marie Bénédicte se disait qu’il portait toujours beau malgré ses quarante ans passés. La jambe longue, l’épaule large et le ventre plat, le vidame gardait la fière prestance de ses vingt ans. Seule son opulente chevelure brune striée de fils argentés trahissait son âge.
Et l’autre visiteur, presque aussi grand que le vidame, était beaucoup plus jeune avec un visage qui avait gardé quelque chose d’enfantin. Elle évalua l’âge de l’adolescent, pas plus de quinze ans, et déjà les traits caractéristiques du vidame. Cette ressemblance frappante bouleversa Marie Bénédicte car c’était le portait rajeuni de son frère tel qu’elle le vit la dernière fois.

Madame Fey de M. détourna son regard vers l’étroite fenêtre du parloir. Ainsi il a fini par revenir, celui qui avait été si peu son fils, ce vidame sans vocation religieuse. Et oser lui rendre visite accompagné de ce jeune homme qu’elle devinait être son fils, affichant ainsi le mode de vie qu’il a toujours voulu avoir ! Cette impertinence était bien de lui, le seul de ses six enfants à avoir toujours bravé l’autorité parentale !
Prématurément vieillie par les jeûnes et les privations, cette mère peu tendre ne supporta pas la vision insolente de cet homme qui éclatait de santé et de prospérité. Elle se retira sans dire un mot, laissant sa dernière-née, Marie-Bénédicte, se charger de l’entretien. Lorsque Marie-Bénédicte vint la retrouver dans sa cellule, deux heures plus tard, Mme Fey de M. lui reprocha d’être restée longtemps auprès de ces deux visiteurs. Ne lui avait-elle pas expliqué que ce fils-là avait profondément déçu son père en se détournant de la voie que l’on avait tracée pour lui et que sa visite n’était qu’un moyen de remuer cruellement le passé douloureux. Devant la diatribe maternelle qui la laissa pantoise, Marie-Bénédicte préféra lui répondre intérieurement : « Mère, ne voyez-vous pas qu’il n’était guère destiné pour être un obscur curé de campagne, sans ambition et sans vocation ! » Surtout avec cette séduction innée et cette nonchalance qui le rendait à la fois attirant et distant…

vendredi 20 juillet 2012


Se glissant silencieusement dans la chambre, un bougeoir lui offrait, de sa lumière vacillante, le spectacle impudique de deux jeunes hommes entièrement nus. Ils dormaient dans ce lit au désordre éloquent, l’un était blond avec un corps admirablement bien proportionné : épaules larges et hanches étroites. La jeune femme glissa un regard gourmand sur ce corps à peine sorti de l’adolescence dont la musculature était déjà bien développée. L’autre éphèbe endormi était très brun, avec cette grâce méridionale des gens du Sud. Les larmes montèrent brusquement aux yeux de l’épouse bafouée et pourtant, profondément éprise. Elle la trouvait belle, cette scène troublante de deux jeunes hommes emmêlés et certainement éreintés après leurs joutes passionnées... Elle contourna l’alcôve et s’avança vers son époux, l’Adonis aux cheveux dorés.
- «le Roi vous mande en toute urgence, Philippe. Le messager vous attend dans le salon bleu » lui murmura la Marquise, ses doigts glissant dans les boucles dorées de l’homme qu’elle adorait. Le regard bleu s’entrouvrit, encore perdu dans les brumes du sommeil et, reconnaissant le visage de madone penché sur lui, retrouva vite toute son acuité glaciale. Sans un seul regard vers son amant, le Marquis se redressa, couvrit sa nudité d’un drap et enlaça son épouse pour l’embrasser à la tempe, là où il aimait se faire chatouiller le nez par les légères bouclettes blondes. Et il la quitta sur le seuil de la chambre, l’esprit déjà entièrement tourné vers son Roi qu’il avait toujours servi fidèlement…

dimanche 8 juillet 2012

Matinée Royale à Versailles...

Versailles  # 1 - Grille royale surmontée d'une couronne

Versailles # 2 - Les Rois ayant fait Versailles et leur épouse

L'Opéra de Versailles # 1 - La Loge Royale !

L'Opéra de Versailles # 2 - La Loge Royale

« Ce n’est pas un palais, c’est une ville entière.
Superbe en sa grandeur, superbe en sa matière.
»

Charles Perrault (1628-1703), « Le Siècle de Louis le Grand », 1687